dimanche 26 mai 2013

     Bâ, bâ... batra, batra ! Hhou...hhou... kout, kout, hiha ? hihou ?
     C'est ainsi que ça m'est venu. Loin des mots et de leurs significations variées. Dangereux, les mots... Souvent, ce n'est pas pour des idées mais pour des mots que l'on se bat. Et pourtant... c'est fabuleux, les mots ! Il y a leur sens premier et puis un autre sens émerge. Et puis encore il y a l'aura émanant des mots, comme en poésie.
     Parler donc avec des mots ? avec des sons ? Tout nous parle.
     Avant même sa naissance, alors qu'il est encore dans le ventre de sa mère, l'enfant entend les mots prononcés par sa mère, par son père : il en capte toute la sève.
     Les mots sont donc indispensables, mais ils ne sont pas l'essentiel.
     Tu es là, mon tout proche : je souhaite te parler et je souhaite que tu me parles. Dans quelle démarche excitante et en même temps risquée nous lançons-nous ?
     Bâ, bâ...
     Ciao... bye bye !
     Oui, voilà ! Je me dis qu'il faudrait que je prolonge un peu. Mais... gare au verbiage ! Ecrire pour dire quelque chose, écrire sans que ce soit pour le plaisir des cellules grises. Ecrire pour de vrai : non, aujourd'hui je renonce...