L'homme était allongé dans son hamac et se balançait tout doucement. Ce hamac, il l'avait accroché à deux pieux solidement plantés devant sa maison. Face à lui le soleil se levait peu à peu à l'horizon, un soleil de printemps, couleur de miel. La journée allait être douce aux êtres et aux choses. Quelques oiseaux pépiaient et l'on percevait le bruissement de la rivière proche. Un chien aboya au loin et l'homme s'étira. Un matin comme bien d'autres et cependant nouveau. Balancement du hamac, balancement de la vie... Les soucis de la veille s'étaient évaporés. Tout était simple. Une vague odeur de café et de pain grillé monta dans l'air. Dans un ultime balancement et un ultime étirement l'homme dégagea ses jambes, s'assit et se laissa glisser du hamac sur le sol, totalement ouvert aux promesses de ce jour tout nouveau...
Geneviève